jeudi 27 avril 2023

"Everything, everything", de Nicola Yoon

 

SYNOPSIS : 

Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de « maladie de l’enfant-bulle ». En gros, je suis allergique au monde. Je viens d’avoir dix-huit ans, et je n’ai jamais mis un pied dehors. Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l’observe, et nos yeux se croisent pour la première fois. Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre.

MON AVIS:

Un roman, que je qualifierai de jeunesse, qui m'a happé par sa couverture, puis par son résumé, et encore par sa lecture. Le sujet est plutôt dramatique : La maladie d'une jeune femme condamnée à vivre cloitrée chez elle. En effet, le moindre microbe pourrait la terrasser. Donc hormi sa mère, seule son infirmière a le droit de franchir le seuil. Alors à l'age où nos hormones nous chamboulent, comment s'empêcher de tomber amoureuse d'un garçon, amoureuse de l'impossible. Sous ces airs dramatiques, la lecture s'est révélée passionnante. J'adore ce genre de lecture, jeunesse, romance ou non. ^^ On a qu'une vie, autant la passer à faire ce qui nous plait, à lire ce qui nous plait ! Na !

NOTE :



"Nos résiliences", de Agnès Martin-Lugand


SYNOPSIS : 

Un seul instant suffit-il à faire basculer toute une vie ?
" Notre vie avait-elle irrémédiablement basculé ? Ne serait-elle plus jamais comme avant ? Étrange, cette notion d'avant et d'après. Je sentais que nous venions de perdre quelque chose d'essentiel. Aucune projection dans l'avenir. Aucun espoir. Rien. Le vide. Une ombre planait désormais sur notre vie. Et j'avais peur. Mais cette peur, je devais la canaliser, l'étouffer, l'éloigner, je ne pouvais me permettre de me laisser engloutir. "

MON AVIS :

Compte-tenu du retard accumulé sur la rédaction de mes chroniques, et compte-tenu également du fait que depuis cette lecture, j'ai lu environ 15 ouvrages, j'ai eu un trou de mémoire. Je n'avais absôlument plus aucune idée de ce dont parlait ce roman. Même en lisant des résumés, les prénoms ne me disaient rien. Je me souviens de l'avoir très vite lu, et à présent que je me rappelle de la lecture, elle avait été passionnante. Cependant, je dois me résoudre à l'idée que ce roman ne me restera pas en mémoire...

NOTE :



"La lumière était si parfaite", de Carène Ponte


SYNOPSIS :

Comment sa vie a-t-elle pu lui échapper à ce point?? Devenue mère au foyer à la naissance de ses enfants, Megg fait face aujourd’hui à une ado en crise qu’elle ne reconnaît plus. Son mari ne se préoccupe guère des tâches quotidiennes. Et puis il y a eu le coup de grâce, cette saleté d’infarctus qui a fauché sa mère avant l’heure. Tandis qu’elle se résout à vider la maison de son enfance, Megg déniche une pellicule photo qui l’intrigue, et décide de la faire développer. Rien ne pouvait la préparer à la série de clichés qu’elle découvre alors… Une révélation qui bouleversera sa vie. Partie sur les traces d’un passé maternel dont elle ignore tout, Megg ne se doute pas que c’est son avenir qu’elle est en train de reprendre en main.

MON AVIS :

Une belle découverte. On vit généralement dans une espèce de cocon où règne la règle du : Mes parents sont asexués, n'ont pas de vie sexuelle, et ne peuvent pas connaître le véritable amour. Cela, Megg le comprend lors de ses découvertes sur sa mère. Moi j'ai aimé ce roman, qui laisse la place belle à l'amour avec un grand A, J'ai aimé le personnage de Megg qui va se libérer de son carcan esclavagiste. A toujours penser aux autres, sa famille, elle en oublie de vivre. Une sublime lecture :)

NOTE :





lundi 24 avril 2023

"Changer de ciel pour mieux voir les étoiles", de Sandra Martineau


SYNOPSIS :

Changer de ciel pour mieux voir les étoiles

Chloé Édouard, vingt-neuf ans, est tout ce qu'il y a de plus parisienne. Romancière à succès, elle vit dans un petit appartement douillet. Elle est de toutes les soirées mondaines et peine à trouver l'âme sœur.

Jusqu'au jour où elle doit s'aventurer dans le village de Maintenant, au cœur de la Sarthe. On lui annonce en effet qu'elle y a hérité d'une maison appartenant à sa grand-mère.

Une grand-mère dont elle apprend l'existence alors même que cette dernière vient de mourir...

Entre panne de voiture et hostilité des habitants, son séjour tourne au cauchemar. Elle ne peut alors imaginer que ce village sera la clé de son histoire familiale et la source d'un incroyable renouveau.

Avec humour et tendresse, Sandra Martineau offre un roman à rebondissements d'où jaillit la plus belle des lumières. Car il faut parfois changer de ciel pour mieux voir les étoiles.

AVIS:

Une lecture que j'ai dévoré. J'ai aimé l'écriture, l'histoire et ce sentiment de bien-être une fois le roman terminé. La couverture est si colorée et chatoyante, telle un beau, gros fruit exotique savoureux et sucré, qu'elle m'a vraiment donnée envie de lire le roman. Durant le déroulement de l'histoire, je cherchais à comprendre le pourquoi du comment, de cette animosité, de ces quiproquos. Sincèrement, lorsque j'ai découvert les raisons, je n'ai pas été déçue. Une superbe lecture! Sandra, à quand la prochaine? Des lectures comme cela, j'en veux encore 😍


NOTE : 




"La novice et le libertin" de Nicole Cheverney

 



SYNOPSIS : 

Nous sommes au tout début du XVIIIe siècle, à la fin du règne de Louis XIV. Diane de Calluyre, une jeune fille de l'aristocratie lyonnaise et instruite par son précepteur : le père d'Arnaud, adepte du jansénisme, désire ardemment entrer à l'abbaye de Notre-Dame-des-Champs, patrie du rigorisme, pour devenir religieuse. Mais son précepteur et confesseur s'y oppose et la conduit au couvent de Celles, une abbaye tenue par des bénédictines, située entre Aix-en-Provence et Brignoles.


Dès son arrivé, elle y rencontre de bien curieuses mœurs, contraires aux enseignements de la foi, auxquelles elle tentera de résister par sa seule force de conviction et de caractère. Elle se heurtera à la mère supérieure de l'abbaye qui a transformé le couvent en lupanar, où les novices rencontrent les gentilshommes de la région. Diane résistera à la fois aux avances incessantes du maréchal de Rocqueny : un aristocrate libertin, à l'insolent caractère et aux chantages et pressions morales qu'exerce sur elle la mère supérieure du couvent.

Ce récit est basé sur des faits réels. Ce couvent a existé, il n'en reste actuellement que des ruines et un parfum de scandale qui accompagne sa réputation sulfureuse. Dans ce drame où les protagonistes s'affrontent, les principaux personnages, tous ambigus, posent sur le monde un regard à la fois triste et désenchanté, pouvant aller jusqu'au cynisme.

Seule, Diane, restera égale à elle-même, en parfaite concordance avec son engagement religieux.

AVIS :

Une lecture avec un fond de vérité historique quasiment scandaleux. Ce couvent converti en lupanar, c'est du vice! Par contre la foi de Diane inébranlable, face aux privations, aux brimades subies, elle va tenir bon, coute que coute, faisant même vaciller cet aristocrate libertin de Rocqueny. Une lecture passionnante et indignante. 

NOTE :



"Être sans destin", de Imre Kertész

 

SYNOPSIS:

De son arrestation, à Budapest, à la libération du camp, un adolescent a vécu le cauchemar d'un temps arrêté et répétitif, victime tant de l'horreur concentrationnaire que de l'instinct de survie qui lui fit composer avec l'inacceptable.


AVIS :

Voilà un ouvrage qui n'a pas tenu sa promesse avec moi. En demande-je trop? je ne sais pas. L'histoire est poignante, elle ne le pourrait être plus dans la mesure ou cet adolescent est parti le matin travailler durant la seconde guerre mondiale à Budapest, ne reverra jamais sa belle-mère. Il sera arrêté sur le chemin du travail, confiné, puis envoyé en camps. 
Cependant, l'écriture me gène et m'éblouis à la fois. C'est écrit avec un tel détachement, qu'on en vient à douter du récit. Cependant lorsqu'on se rend compte que c'est la voix d'un ado qui s'exprime, on comprends. L'adolescence n'est elle pas la période ou on est auto centré sur soi-même!  Savoir que l'auteur a su retranscrire ce qu'il a vécu avec la voix qu'il avait à l'époque est grandiose. Ceci étant, je n'ai pas été transcendée. Bref, une lecture qui ne me laissera pas de gros souvenirs, malgré tout le respect dû au fait qu'il s'agit d'un témoignage.

NOTE 




Citation #3

  "Lorsque souffle le vent du changement, certains construisent des murs...  d'autres des moulins" Proverbe chinois